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1.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 64(01): 47-56, 2017. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1266221

ABSTRACT

Introduction : La sécurité transfusionnelle reste un problème de santé publique qui n'épargne aucun pays à cause des risques de transmission des agents infectieux. Cette étude a pour objectifs de déterminer la séroprévalence du VIH, virus des hépatites B et C et faire ressortir le profil de donneur du sang à risque. Matériel et méthodes : C'est une étude rétrospective, monocentrique, descriptive et analytique réalisée chez 13.500 donneurs de sang au service de sécurité transfusionnelle de l'hôpital général de référence de Kalemie de janvier à décembre 2013. Résultats : L'approvisionnement en sang est assuré en grande partie par les donneurs familiaux (89,5%) suivi de rémunérés (8,2%) et bénévoles (2,3%). Les adultes jeunes étaient plus concernés et la tendance est masculine (57,2%) avec 2,4% de séropositifs contre 42,8% de femmes et une séropositivité de 1,9%. La séroprévalence aux marqueurs recherchés a été de 4,3% (n = 585) ; les VIH, VHB et VHC représentaient respectivement 2,2%, 1,5 % et 1% avec des différences significatives selon l'âge, sexe et groupes de donneurs de sang : familiaux (n = 12.089 ; VIH 2,2%, VHB 1,4 %, VHC 1%), rémunérés (n = 1106 ; VIH 1,6%, VHB 1,4%, VHC 1,4 %) et bénévoles (n = 305 ; VIH 1,6%, VHB 2,3%, VHC 1,6 %). La co-infection était de 0,5% (n = 71), essentiellement les VIH-VHB et sexe masculin. Conclusion : Il existe encore de façon permanente le risque infectieux dans les dons de sang. Pour avoir une bonne sécurité transfusionnelle, l'attention doit être focalisée sur les individus à haut risque et l'approvisionnement en tests de dépistage plus performants tels que test rapide Ag p. 24, Western-Blot et PCR


Subject(s)
Blood Donors , Democratic Republic of the Congo
2.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 64(04): 207-219, 2017. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1266246

ABSTRACT

Introduction : La tuberculose est une endémie fréquente causée par les bactéries du complexe Mycobacterium tuberculosis. Malgré la gratuité du traitement, elle demeure encore un problème majeur de santé publique par sa morbi-mortalité. Notre étude avait comme objectif d'évaluer le niveau des connaissances des populations sur la tuberculose qui sévit grandement en République Démocratique du Congo avec des faibles taux de dépistage dans notre milieu.Population, matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive et analytique étalée sur trois mois (mai à juillet 2015). Elle concerne des personnes majeures de l'aire de sante de Mutambala (zone de santé de Moba, RD. Congo) où les taux de dépistage de la tuberculose sont trop faibles. Classés en strates, les intéressés devraient répondre aux questions d'interview.Résultats : Mille quatre-vingt-dix (1.090) sujets dont l'âge moyen était de 39 ± 2,2 ans, majoritairement de sexe masculin dans 59,7%, agriculteurs (83,3%) et de très faible niveau d'instruction étaient enregistrés. Nos résultats révèlent que 80,9% des interrogés connaissaient l'existence de la tuberculose. Les connaissances de la population en matière de tuberculose sont insuffisantes et ne permettent pas d'avoir un bon dépistage de la maladie. Il s'agit notamment du lieu de dépistage et des moyens pour soigner la tuberculose, connus dans une proportion de 25,2% et 42,2% alors que les signes de suspicion et ceux qui pousseraient au dépistage sont inconnus dans respectivement 47,8% et 73,4%. La gratuité du traitement antituberculeux était connue dans 67,0%.Conclusion : Il faudrait une communication pour le changement de comportement (éducation sanitaire), appui financier des activités de lutte contre la tuberculose et renforcement de l'instruction de la population afin de lutter efficacement contre les faibles connaissances, dénominateur commun évoqué dans le sous-dépistage de la tuberculose. Les pratiques de recours aux guérisseurs traditionnels et de vente des tuberculostatiques devraient être découragées


Subject(s)
Democratic Republic of the Congo , Educational Status , Health Education , Health Knowledge, Attitudes, Practice , Mass Chest X-Ray , Tuberculosis, Pulmonary
3.
Article in French | AIM | ID: biblio-1266250

ABSTRACT

Introduction : La fièvre typhoïde est un problème de santé publique qui affecte surtout la population des pays en voie de développement suite aux déficits des mesures d'hygiène. L'objectif de cette étude consistait à déterminer ses modalités diagnostiques.Patients, matériel et méthodes : C'est une étude rétrospective, descriptive et analytique de 2013 à 2014 à l'hôpital général de référence de Kalemie (RD Congo). Elle concernait les cas diagnostiqués et traités de fièvre typhoïde en médecine interne et pédiatrie.Résultats : La fréquence des patients chez qui le diagnostic de la fièvre typhoïde a été évoqué représente 3,3% avec 3,0% en pédiatrie et 4,1% en médecine interne. Les enfants étaient les plus affectés, surtout de sexe féminin. La clinique restait dominée par la fièvre, asthénie physique, anorexie, céphalée et troubles digestifs. Le test de Widal-Félix sur plaque a été demandé dans 82,9% avec 70,1% de positivité alors que 17,1% des patients étaient diagnostiqués sur base des arguments cliniques. Il a été noté une forte association diagnostique (traitée) paludisme-fièvre typhoïde (73,8%).Conclusion : Dans notre série, le diagnostic de la fièvre typhoïde pose de sérieux problèmes liés notamment aux explorations de biologie médicale. Cette dernière devrait contribuer à appuyer la clinique. Les efforts devraient être fournis pour améliorer le diagnostic et prise en charge adéquate des patients, épargnant ainsi au malade des antibiothérapies inutiles


Subject(s)
Pediatrics , Retrospective Studies , Typhoid Fever/diagnosis
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